samedi 21 février 2015

Expressions familliales

J'invite chacun à compléter ce lexique

Couleur queue de vache indisposée : Je n'ai jamais su exactement quelle était cette couleur, je me demande si elle ne se rapportait pas à une teinture de cheveux pas très réussie.

une fille en cheveux: vieille expression  pour décrire une femme sans chapeau, ni coifure soignée.

Couleur Isabelle: L'histoire veut qu'une reine Isabelle, ait été  contrainte de conserver son chemisier  beaucoup plus longtemps que ne le préconisent les règles de l'hygiène. On peut en imaginer  la couleur en sachant que le chemisier royal n'était plus vraiment  blanc quand la reine  a enfin pu en changer.

Couleurs: bleu vierge craintive:, ou  bleu vierge tendre., termes plutot négatifs. vert caca d'oie,

Mettre la préfecture sur la table: Mettre la casserole, la cocotte minute ou la poêle sur la table au lieu de servir le met dans un plat.

Faire gargote: Une table mal mise avec des fourchettes et cuillères tournées vers le plafond et non vers la table font gargote.

Bon chic, bon genre: mais tout le monde connait en abrégé BCBG)

jeune tendron: jeune fille bien roulée

C'est au diable vert ! : ou au diable vauvert  très loin, trop loin...

Bon Dieu de bois ! utilisé par Mamillon

Deux plumes dans le croupion, et je t'emmène au marché:  devant ma mise  innapropriée trop hors canons du  bcbg.

Il fait un temps de chien, il pleut des cordes ou des hallebardes

Avoir une gueule en coin de rue  ( une sale gueule) , une mine patibulaire! ( pas titulaire mais presque comme dirait Coluche)

On dirait une poule qui a trouvé un couteau: expression qu'aimait Mamillon . devinez...

On ne sait  si c'est du lard ou du cochon ( il y a une variante ...si c'est de l'art ou du cochon réaction courante devant de l'art trop contemporain  voir "comptant pour rien") qualifié quelquefois par dérision de post moderne. ( c'est bien sûr quand on ne comprend pas l'artiste)

 Avoir l'air cloche    pas très malin ou un drole d'air

 avoir l'air mi figue - mi raisin  

Monsieur de la lune j'en sors:  sobriquet affectueux donné par Mamillon , le plus souvent à Jean-Jacques ( Il semble que cette expression soit tirée d' une réplique du Cyrano de Bergerac d' Edmond Rostand et soit une référence à l'oeuvre littéraire du vrai Savinien de Cyrano dit de Bergerac homme de lettre du XVII siècle qui inspira Edmond Rostand à la fin du XIX siècle)

Un vrai courant d'air: quelqu'un qui ne fait que passer...

Pas besoin de mettre la rate au court-bouillon ! faut pas s'en faire

Avoir les ongles en deuil: Avoir les ongles sales

Etriller ses charmes:  Se laver

Prendre de la fesse et du téton: pour une jeune fille en bouton qui commence à éclore



mardi 17 février 2015

Bon Papa (JJ)

Quelques menus compléments d'information. Maman Renée m'a raconté que Bon Papa avait fait une partie de ses études de droit (la préparation de sa thèse je crois)  durant la guerre de 1914.
N'allez pas en déduire qu'il était planqué car une anecdote veut qu'il ait un jour trouvé dans son sac à dos troué une balle de mitrailleuse , balle perdue et heureusement en fin de trajectoire car sinon nous n'aurions pas eu l'occasion d'écrire ce blog.

Je me souviens aussi d'un accident de voiture que bon papa a eu entre Nice et Hyères , je ne sais pas avec quelle voiture. Il avait percuté un platane et s'en était tiré avec quelques coupures au visage. Très flegmatique , il aurait constaté calmement en examinant la voiture que le coffre arrière était intact.

Autre anecdote amusante, avant d'avoir une voiture Bon Papa promenait ses conquêtes en 2 roues
( vespa peut être ) et une fois il en aurait perdu une en route , ce qui aurait valu à la belle une fracture.

C'est vrai qu'il était un Papa gâteaux, et les noëls, premières communions ou anniversaires, nous avions droit à des cadeaux high tech style montre, appareil photo, tourne disque …. Je me souviens d'un boitier kodak cubique noir qui a fait mon bonheur et quelques photos.


lundi 16 février 2015

Bon Papa




Bon Papa,

Notre grand-père maternel avait une physionomie très méditerranéenne, le teint toujours bronzé, croisière style. Vêtu d’une gandoura et turban, il serait passé inaperçu dans une foule bigarrée orientale. Lointains ancêtres sarrasins plaisantait Maman. Nez un peu aquilin, cheveu argenté très ondulé brillantiné,  petit oeil de jais coiffé d’ un noir sourcil s’arquant facile lequel m’alarmait un peu, mais son bon sourire sous sa petite moustache pouvait rire aux éclats.

Chic en toute circonstance meme en peignoir, rasé de près et parfumé, col de chemise amidonné,boutons de manchettes,  cravates raffinées, costumes élégants en toute saison,  jusqu’au blanc crème genre Gatsby en été avec des gilets, chapeaux ou casquettes 
assortis et foulards, rayures tennis oblige pour look relax. Des lunettes pour lire et des Ray-Bans de soleil.

Pas de souvenirs avec Mamy à part ses visites  en coup de vent, rue Gioffredo.

Nous avons fait d’avantage connaissance avec lui grâce à Maman Renée après leur installation 15 rue Cafarelli à Nice. Femme élégante,mondaine, grande, élancée, jolie, seul bémol son fort strabisme. J’ai pu séjourner de temps en temps chez eux dans un intérieur de bon ton, lustré, balcon fleuri, cristaux et bibelots sinctillants où je me sentais un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Maman Renée, sure d'elle, parfaite maîtresse de maison, enrégimentait tout son monde à commencer par Bon Papa et sa mère l’adorable Madame Tobia. Elle avait un don pour l’étiquette, les bonnes manières et me faisait plus souvent qu’à mon tour la leçon, fortement assaisonnée de morale ce qui m'agaçait. On devait lui sembler assez mal élevés.

Elle a pourtant toujours fait de son mieux pour faire partie de la famille et au fond avait bon coeur, mais elle manquait juste d'un peu de simplicité et d’humour pour qu'on l'aime vraiment. Elle tenait aux labels de marque  autant qu'aux marques de reconnaissance et était assez susceptible. Sommes toutes, peut etre plus bourgoise que Mamy et je crois bien que cela ait toujours un peu irrité Maman pourtant très patiente et gentille avec elle.

Oui, dans tout ça j’oubliais mon grand-père. Je me rappelle de carnavals somptueux à Nice, batailles de platre maintenant interdites où l'on devait mettre un masque de protection, puis de fleurs et d’une fête organisée pour les employés de la banque de France ou autre manifestation nicoise où j'ai fait mes débuts sur scène: on a du
 applaudir la chansonnette de sa petite-fille, chantant  faux  d'une voix enrouée et lamentable, la bouche collée au micro auquel je me cramponnais. 

Photos de classe de Bachot au lycée de Draguignan, d’équipe de foot (il a toujours été assez sportif). Présent à ma communion et mon mariage comme témoignent quelques photos et de voyage avec Maman Renée.

C’est tout, à part  une voiture, une 403 quand il venait nous voir. Ah si, de beaux feux d'artifice, des promenades sur la corniche de l'Estérel, hélant au passage un type torse nu d'aller se rhabiller et des glaces au café chic du Grand Hôtel Negresco sur la promenade des anglais.  Sur l'estrae se tenait un orchestre avec un chanteur et l’on pouvait lui demander d'executer une chanson. Moi je demandais toujours“ Arrivederci Roma”. 

Prémonitoire Watson !...

Bon Papa s'en est allé discrètement avec élégance, tournant le bouton de la radio, autrefois encore un meuble.

Il est mort en bonne santé sur une note de musique en écoutant une symphonie de Bethoveen. Peut etre la Symphonie du nouveau Monde ?

samedi 7 février 2015

Mamy

Nos grands parents maternels.

Il s’appelait Charles, elle Louise et nous les appelions Bon Papa et Mamy. Je ne sais rien de leur rencontre, sans doute dans les salons de Draguigan, mais quelques bribes de leurs origines. 
Lui, d’origine modeste a gravi  rapidement les échelons  d’une brillante carrière dans le domaine financier  pour finir  directeur de la Banque de France de Nice puis directeur honoraire de la banque Monégasque.
Son mariage avec Louise Carry issue de “ bonne famille” l’a sûrement aidé a conquérir une bonne position locale, bon tremplin  pour la lui assurer dans la bonne société niçoise. Mamy recevait le mercredi et  Margherite devait jouer ” la jeune fille de la maison” distribuant sourires et petits fours aux invités.

Mamy était fille de commandant de gendarmerie de Draguignan et de Maïka,  mère fantasque et voyageuse avant l’heure.  Deux filles totalement différentes de caractère,  Louise et Suzanne, ma chère grand' tante Suzanne  dont je reparlerais  plus tard. 
Sa dot: des immeubles à Grenoble (du coté maternel)  et une mine de bauxite  au Thoronnet ont fini lamentablement en  fond Russes dont il reste quelques bons périmés. Seule opération hasardeuse de notre cher Bon papa. 

Dixit Mamillon, Mamy était  très bourgeoise, un peu bigote ou l’est devenue sur le tard  et sûrement très sensible au quant dira t on. 
Aussi, j’imagine l’humiliation de découvrir son mari volage,  lui préférant  secrétaires et petites bonnes plus juteuses et disponibles jusque dans son propre logis. Nous tenons de Mamillon l’anecdocte de vaudeville d’une porte de placard s’ouvrant sur une scène érotique extra conjugale.
Cela a fini par une séparation pénible. Sa vie  sentimentale brisée et sociale effondrée, ses relations tissées par ses soins balayées,  Dur  échec  pour elle,  réussite pour Bonpapa pour lequel le quant -dira-t-on on  a bien voulu fermer un oeil  plutôt complice. Cette situation à l'inverse aurait fait scandale.

Humiliée de se voir non seulement abandonnée pour une jeunette pratiquement du même âge que sa propre  fille,  mais aussi  devoir divorcer, ce qui à l’époque n'était pas encore dans les moeurs. Sa secrétaire, devenue ensuite pour nous Maman Renée, n’a pas laissé traîné les choses et  poussé fort afin d’obtenir ce divorce, puis son mariage afin de régulariser rapidement sa position jusqu’alors très précaire et critiquable. Dixit mamillon, Bonpapa avait  trouvé en sa deuxième épouse une femme encore plus à cheval sur les principes bourgeois lesquels n'étaient pas jusqu'alors apanage de ses origines modestes.

J’ai donc souvenir d’une femme  au soir de sa vie, seule, grave et frêle  diminuée physiquement par la maladie de Parkinson, séquelle de la fameuse Grippe Espagnole. L'oeil vif, le nez “ noble”, une peau diaphane qu'elle aimait poudrer d'un nuage clair devant sa coiffeuse, de grandes oreilles  allongées par le poids de lourdes boucles  à pince, la tête encaissée dans un torse déformé par un dos courbé, des jambes fluettes aux genoux souvent meurtris par des chutes soudaines  dans la rue. Cette image me faisait penser alors avec raison, au calvaire.  

Malgré tout, comme tout le monde, elle fut jeune , au physique agréable. J’ai pu voir une petite photo  jaunie d’elle, que j’espère retrouver si c'est moi qui l’ai: on la voit  nue, telle une nymphe,  les pieds dans l'eau d'une source. Assez étonnant par rapport au portrait de jeune fille rangée que nous avons d'elle. A chaque époque ses petites entorses à la règle, on donnait encore  dans le romantisme  classique et j’ai même quelque part, un feuillet  de vers  griffonnés  par Bon papa, inspiré par sa muse au  temps de  leurs fiançailles.

 Mamy  cultivée, ne manquait pas d’esprit et c’est elle qui est à l’origine du goût familial pour les meubles anciens dont nous avons hérité. Elle aimait aller chiner chez les brocanteurs au  bord du Paillon pas encore recouvert. Moi je cherchais de vieilles lunettes de soleil en  bakélite et autres babioles pendant qu' elle discutait avec les antiquaires qu’elle connaissait bien.  Au retour de la place Masséna, dans  la rue Gioffredo où elle habitait depuis sa séparation, elle s'arretait volontiers chez son  amie bijoutière, madame Promis, vieille taupe grise au  nez chaussé de grosses lunettes rondes en écaille, petit chignon, moustaches et poil au menton.
 A la maison, je passais des après-midi au petit salon à dessiner alors qu’elle brodait  en écoutant des airs d’opéra et d’operette à la radio dont elle était friande. Très vieille France, le moyen-âge, l'histoire et les têtes couronnées l'intéressaient beaucoup. 

Je n'ai qu'un souvenir de sa belle-mère Mamé lors d'une de ses siestes:  Manou et moi étions morts de rire, cachés sous son lit, alors qu’elle parlait en rêvant:  “ Garçon, un jus d’orange s’il vous plaît!”. 

Une jeune et jolie coiffeuse manucure-pédicure venait  régulièrement à domicile friser ses cheveux blonds  devenant argentés, vernissait ses ongles et la maquillait parfois en nous racontant ses expériences de doublure  d'actrice  en ski nautique pour un film policier avec Cary Grant et Grace kelly.     
Mamy était coquette,  élégante, vêtue la plupart du temps de petits tailleurs colorés aux teintes pastels, chemises de soie à lavallière, gants, chapeau et sacs assortis, maquillée, elle tenait à son aspect et m’a dit un jour  dans la rue cette phrase alors mystérieuse pour moi:  “  c’est bien triste quand les hommes ne vous regardent  plus!” 

 Pas sévère,  ni drôle ni aimante non plus, ni particulièrement originale,  devoir s’occuper de nous ( 1 ou 2 à la fois seulement) n’a pas du être sa tasse de thé. On l'a  fait vraiment tourner en bourrique  Manou s'en rappelle certainement. 
Plusieurs femmes de ménage se  sont succédées  chez elle mais à l'occasion, Mamy était fine cuisinière sans avoir toutefois  le sens des appétits "il y en avait  pour une dent creuse" disait maman.  De petits plats raffinés  en  farcis nicois délicieux  et  artichauts à la Farigoule, elle est sûrement à l’origine des talents culinaires de Mamillon.. comme artistiques d'ailleurs.
En effet,, Mamy a aussi tâté de la peinture et pas des moindres: des miniatures ou peintures sur ivoire.  Savez vous ce que c'est? 
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Miniature_%28portrait%29 . Ce sont souvent des portraits ou scènes de genre. J’en ai deux, des copies de peintures flamandes représentant une fileuse au rouet et une femme en prière que n’a pas dédaigné Mr Bénezit avec qui elle a eu l’occasion de converser. Pour un travail de précision, elle a su défier bravement ses  tremblements de Parkinson lesquels  ont fini par déformer ses mains  dont ses doigts aux ongles nacrés mais crochus me semblaient un peu de sorcière.

 Comme toutes les jeunes filles rangées, elle avait appris à broder, on brodait alors son trousseau de jeune mariée lequel faisait partie de la dot. Il reste encore quelques napperons, nappes et serviettes  chiffrés aux initiales du couple, témoins de sa dextérité raffinée. J’ai hérité d'un chemin de table ou de cheminée effiloché, jamais terminé, brodé au point de croix rouge d’un motif Copte. Il existe une photo d’elle de sa mère  et sa Grand mère brodant  de concert dans la cour du château de Castelfranc où la famille passait des vacances d'été lorsque Bonpapa travaillait à Pau (premier lieu de rencontre pour papa et maman?).

Pour achever ce portrait par un bémol, il me semble me rappeler qu’elle chantait faux.

 Elle avait un chat, un gros chat tigré  qu'elle appelait  Minou. Lui donner une  olive le rendait fou et lui faisait faire des bonds  spectaculaires. Ses qualités d'équilibriste à ses heures le long des parapets de fenêtre en  fenêtre,  ne lui ont pas évité  une chute  mortelle du 3ème étage  au grand chagrin de sa maîtresse. 

Nous allions au parc faire des tours de manège, le même où allait maman enfant au jardin près de la promenade des Anglais et à la plage de Beau Rivage en face de la banque de France où elle habitat. On se baignait alors qu’elle lisait sous la tonnelle. Sous sa surveillance il eut été facile de se noyer  avec la mer tout de suite profonde et ses rouleaux dangereux sur des galets meurtriers,  Mais  on  avait  des anges gardiens bien dressés comme disait maman. 
C'est là que nous avons  bu nos premiers coca-cola avec une paille. Ce goût me renvoie derechef à Beau Rivage quand  il m’arrive d’en boire. 
Mamy aimait  aussi m’emmener  souvent au cinéma Familia ou Cinéac où l’on pouvait entrer à tout heure. Difficile de comprendre le sens du film, tant pis, on restait à la séance suivante et on mangeait des esquimaux.
 On allait aussi goûter  dans un café  théâtre et nous adorions  faire un détour  par un magasin magique "tout à 100 francs"  1€ dirait on à présent , pour se faire offrir quelque gadget de plastique une nouvelle invention. La boulangerie étant juste en dessous, on avait souvent droit aux croissants et petits gâteaux du dimanche. Mamy était très gourmande de sucreries, nous aussi.  Manou  a fait des cures de sucre chez elle.

En écrivant ces lignes, je réalise  que c'était la belle vie chez Mamy !. Elle s'est efforcée de nous la  rendre  légère, loin de Maman malade. Nous lui avons compliqué la sienne mais égayé aussi.

Plein de bons souvenirs en somme... Manou  à son tour vous en dira d'avantage....


vendredi 6 février 2015

benezit et mamie?

bon,le temps de retrouver comment ca marche et l 'heure passe,et va falloir que je laisse l 'ordi pour aller faire chanter mes petits de l 'ecole voisine...
je relisai les articles sur benezit...moi j 'ai toujours une pensée émue envers lui quand je regarde les deux tableaux qui sont sur mon mur et qui me rappel la provence.
les oranges toujours aussi appétissante et les cyprès avec un amandier en fleur qui fait chanter le bleu du ciel...
je me souviens bien de ce vieux monsieur  mal rasé,a l 'appart plein de chevalets  et de pinceaux et cette odeur de therebentine...un univers mysterieux pour moi...
il me semblait qu'il avait de l 'importance pour papillon...
pour revenir à d'autres souvenirs,j 'aimerai bien en savoir plus sur mamie louise je crois.
j 'ai peu de souvenirs d'elle,un peu de son passage,malade à la maison et des jus de viand e que lui faisait mamillon et de son enterrement...quel age avait elle quand elle est morte?
j 'ai pas souvenir de jeux avec elle,et j 'ai cru longtemps que c'etait chez elle que j 'allais quand je suis allée passer des vacances à Conte au dessus de nice je crois.mais mamillon m 'a dit que c'etait une amie de la famille...en tout cas ce souvenir a marqué ma vie pour ...la vie...y etes vous allé aussi ou c 'est moi seule qui y suis passée?
enfin quelle genre de femme etait elle?
bon faut que je me change...
allez vous bien en cet hivers froid et venteux?
bises à tous...
catherine