Souvenirs de Sophie écrit sur WhatsApp en réponse à Marc copiés collés sur le blog
Côté Alsace En fait, on a toujours été à l’écart géographiquement d’abord, car à l’époque la communication n’était qu’épistolaire et de trop longs voyages nous séparaient.
Mamillon qui craignait Grand Maman et n’avait aucun atome crochu avec elle, la jugeant très sévère et lui reprochant d’avoir gâché la vie de sa fille qui était Infermière de profession et qui se dévoua dévotement pour elle toute sa vie durant, ce qui était courant à l’époque.
Cette famille lointaine, nous l’avons visité une seule fois je crois un été ou je devais avoir 14 ans environ . Je ne me rappelle pas si nous y étions tous , Manou sûrement.
Nous avions campé près de Strasbourg , visité une brasserie, de jolis villages fleuris et je me rappelle d’un délicieux et lourd déjeuner dans un appartement fermé d’une chaleur étouffante à Mulhouse, 34 rue du repos ( la mémoire épistolaire me revient) .
En arrivant mon timide bonjour madame fut fort mal accueilli.
Que je sache, Papillon était très lié avec sa sœur , ils s’écrivèrent et se téléphonèrent très régulièrement toute leur vie .
Les autres oncles tantes et cousins nous les avons peu peu vu et avons heureusement pu les rencontrer pour cette réunion familiale orchestrée magistralement par tante Elisabeth* pour ses 70 ans (?)!
à Khel où Ensisheim ou ailleurs je ne sais plus . Nos Fanny respectives de moins d’un an étaient de cette fête très chaleureuse où je vis Oncle Jacques que j’aimais bien car il était venu nous voir à Hyères, pour la dernière fois.
Nous avions essentiellement des rapports avec elle qui fut ma marraine. Elle commença à m’offrir une petite cuiller à café d’argent à chaque anniversaire pour mon futur trousseau de mariage mais je me suis mariée trop tôt pour servir autre chose que du café .
Elle vint parfois aider maman souffrante et lui fut confié Cathy encore bébé lors de sa flébite qui l’immobilisa au moins un an. Cathy vous a déjà raconté cet épisode de séparation traumatique pour elle.
L’alsace se manifestait donc régulièrement grâce à elle et pendant longtemps au moment des fêtes par l’envoi rituel d’un colis contenant , des petits gâteaux à l’anis et bretzels maison, des charcuteries pour la choucroute de Noël. Ne pouvait manquer le traditionnel kouglof adoré (dont Jean Jacques a repris le flambeau ). À Pâques nous étions ravis d’en trouver un pour chacun en forme de petit agneau lors de la traditionnelle chasse aux œufs au jardin .
Eh oui, pour nous le Noël et ses gâteries de fêtes fut notre lien principal avec l’Alsace . Papillon y veillait et tenait aux dates d’anniversaires et cartes de vœux à ne point oublier. Cette réprimande perpétuelle paternelle de sa part m’a rendue allergique aux dates en général et d’anniversaires en particulier …
une fois la fraterie éparpillée , les colis cessèrent et Mamillon repris la tradition du kouglofs et sa délicieuse choucroute que Papillon dut admettre bien meilleure que celle de sa mère ce qui n’était pas un mince aveu ( secret) lui qui vénérait sa mère .
* pour la petite histoire, notre cousine Mireille fut très étonnée du prénom Elisabeth que notre tante haborrait au point d’avoir imposé ( dieu sait pourquoi?) Lisa à la mort de son père au reste de sa famille.
Donc côté Est c’est tante Lisa et côté sud tante Elisabeth.
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